• Mon témoignage

    Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais; (Rom 7/ 9-a)

    Je suis marié et j’ai trois enfants majeurs. Je suis né en décembre 1949 dans une famille catholique française.

    A 18 ans conservant toujours l’idée de l’existence d’un Dieu, j’abandonne tout ce qui est religieux. C’est en 1972, que je rencontre celle qui allait devenir ma femme, Nicole. A cette époque j’étais un partisan de mouvement gauchiste, et adepte de la révolution sexuelle, le mariage était pour moi, une prison.

    Je me pensais libre révolutionnaire, je pensais avoir fait sauter tous les tabous et carcans de la société qui nous emprisonnait. Mais en fait je pataugeais dans la boue, sans jamais vraiment voir le soleil. Nous nous sommes mariés civilement fin 1977 pour des raisons administratives.

    Après diverses expériences de vie communautaire marginale, fin 1977 nous nous installons à Toulouse. Nous commençons à entrer dans la philosophie indienne, la voyance, et le spiritisme et je finis par devenir disciple d’un Gourou indien. J’étais un père et un mari qui ne pensait qu’à lui, qu’a sa réalisation personnelle. Je n’assumais pratiquement pas ma famille.

    1 Timothée 1/13 : «… Mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, dans l’incrédulité ».

    Je discutais de temps en temps avec un ami, qui avait rejoint une communauté évangélique charismatique. il essayait bien de me partager sa foi, mais ça ne marchait pas.

    Sauf au début du mois de Janvier 1983, il venait de se faire baptiser, il vint nous rendre visite. Le Saint Esprit était là, ses arguments ne me parlaient pas, mais je vis qu’il y avait en lui, une vie, une fraîcheur, que je ne connaissais pas. J’osai lui poser une question qui transforma ma vie : « Toi qui a comme moi pratiqué et expérimenté la philosophie et religion orientale, pendant longtemps, peux tu aujourd’hui, dire comme je l’ai entendu de nombreuses fois dans la bouche de certains chrétiens : Que Jésus est le seul chemin pour aller à Dieu ? »

    il me répondit : Oui, et cita le verset de Jean 14/ 6 qui est : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». Sa réponse ce jour là changea toute ma vie.

    Le 9 Janvier 1983, je fis devant témoins cette prière pour confesser mon intention et mon désir de donner ma vie à Jésus-Christ, puis Je me rendis régulièrement et fidèlement dans une communauté chrétienne essayant d’apprendre et de saisir toutes choses. Je me mis aussitôt à prier à lire et à étudier régulièrement la bible, bien que je ne comprenais pas toujours tout. Nicole et toute notre famille me rejoignit rapidement, dans cette communauté.

    Très vite je fus convaincu de l’amour de Jésus, amour qui est complètement différent de « l’amour » que j’avais pu ressentir dans ma religion orientale. C’est en découvrant cet amour que je fus convaincu de n’être qu’un misérable pécheur. J’ai de nombreuses fois pleuré en ressentant l’amour de Jésus, je reconnaissais combien j’avais été un orgueilleux, égoïste, rempli de moi-même.

    Comme Jésus-Christ nous avait accordé son pardon, nous nous sommes pardonnés réciproquement dans notre couple. Nous avons commencé à prier ensemble, Le Saint esprit a restauré notre couple.

    Assurance du salut :

    Un soir priant et lisant ma bible, je fus convaincu par le passage de l'Evangile de Jean ch. 10/ versets : 27- 28 .

    J’étais une brebis du Seigneur Jésus, il ne m’abandonnerait jamais, je ne périrais jamais, j’étais sauvé du jugement, il m’accordait la vie éternelle.

    J’avais la vie éternelle. Je savais que je savais, que j’avais la vie éternelle. Une certitude que seul Dieu peut inscrire de manière indélébile dans nos cœurs. Quelle joie ! Quelle paix ! Quel délice ! Il n’était plus du tout question de retourner dans mon ancienne vie. Je brûlais toutes mes photos de gourou, tous mes livres de philosophie orientale, je jetais tous mes portes bonheur, je rendais (quand c’était possible) tout ce que j’avais pu voler ou détourner lors de ma précédente vie.

    Le printemps de cette année 83, Nicole et moi, nous nous faisons baptiser comme le veut la bible, c’est à dire plonger tout entier dans l’eau, pour exprimer notre engagement avec Dieu. Pour nous ce fut un nouveau départ.

    Alors que j’étais souvent triste et dépressif, je devins de plus en plus aimable et joyeux. J’ai été heureusement surpris et en même temps convaincu d’avoir été précédemment un père minable, en entendant mon fils de 8 ou 9 ans, quelques mois après ma nouvelle vie avec Jésus-Christ me dire : « Papa c’est bien maintenant, parce que tu rigoles ».

    Nous sommes restés jusqu’à l’automne 2000 dans l’assemblée ou nous avons connu le Seigneur, puis conduit par le Seigneur nous en sommes partis.

    Le Saint Esprit nous a amené dans un désert, seul, mon épouse et moi avec des épreuves dans notre vie de famille, nous remettions en cause tout ce que nous avions appris au niveau Chrétien, sauf les valeurs de base comme notre salut, et notre baptême. Tout le reste passait au peigne fin.

    Dans notre détresse, Le Saint Esprit nous conduisit à lire en plus de la bible, sur Internet des livres, des articles et des partages sur forum de discussion chrétien. C'est ainsi que nous apprenons que l'on pouvait recevoir la sanctification comme une grâce . Nous pensions que la sanctification était le résultat de discipline, de travail sur soi, de combats, d’efforts quotidiens et de prières.

    La Sanctification :

    Plus rien d’autre que Jésus ne comptait. C’est alors que nous nous sommes livrés totalement entre les mains du Seigneur, désirant recevoir et connaître ce qu’était cette sanctification. Renonçant à nous mêmes, Priant avec ferveur, le jour, la nuit quand nous étions réveillés, implorant Dieu pour nos épreuves et pour cette sanctification.

    La nuit du 20 février 2002, alors que je m’étais levé pour prier et réclamer à Dieu la sanctification. Je lisais le verset de Romain 6/ 6 : « Sachant que notre vielle nature a été crucifié avec christ, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance ».

    Je fus convaincu, ma vielle nature a été crucifiée avec Christ, c’est fait. Tout ce qui en moi, me poussait à pécher, toute la vaine manière de vivre héritée de mes pères, a été crucifiée en Christ. Je restais assis dans le fauteuil, décontenancé, tout est accompli à la croix, je n’ai plus rien à faire.

    Le péché était attaché à moi

    Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. (Rom 7 : 18-19)

    Pendant des années, j’avais pratiqué ce que l’on nous enseignait, la prière, pour lier les influences mauvaises venues de nos ancêtres, la délivrance, la relation d’aide etc.. Bien que je n’avais plus de gros péchés comme avant ma venue à Christ, je voyais bien qu’il y avait des péchés dans ma vie, dont je voulais à tout prix me séparer, j’essayai de me maîtriser, de me discipliner, de recevoir la prière des uns et des autres, d’apprendre et réciter des versets bibliques, ça allait mieux quelques temps puis de nouveau je chutais.

    J’aimais le péché, bien que je sois chrétien dit « né de nouveau », je ne pouvais pas me séparer définitivement de certains péchés, et ça me rendait triste, Je ne pouvais que dire comme l'apôtre Paul: « Ha ! Misérable que je suis ! qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Rom 7/ 24). Je me souviens plusieurs fois avoir crié au Seigneur : « Seigneur j’en ai marre de moi », ou « délivre moi de moi », ou « brise moi ». Puis, subitement tout d’un coup par la grâce de Dieu, cette nuit, je compris que c’était fini, pas besoin de prier, ni de se discipliner rien à faire, tout a été accompli à la croix par Jésus Christ, mon vieil homme était mort. Il suffisait de le recevoir par la foi. Quelle grâce merveilleuse. Je pouvais enfin confesser (Rom 7/ 25) « Je rends grâce à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur. » En me couchant, je dis à Nicole : « j’ai changé ». Un jour ou deux après, Nicole fait la même expérience, elle dira, que ce fut pour elle une expérience plus grande que ce que nous appelons dans le monde évangélique « nouvelle naissance ». Ce fut, dira-t-elle sa véritable nouvelle naissance. La nuit même de ce 20 février, et le lendemain dans la nuit, en songe, je vois des centaines de démons partirent de ma vie, disant : « On ne peut plus rien faire, on ne peut plus rester, vite, vite partons ».

    Que le Seigneur soit bénit :

    Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, (Col 1 : 13)

    J’étais et je suis libéré du pouvoir des ténèbres et transporté dans le royaume de son fils bien aimé. Avant je confessais ce verset cité plus haut, mais maintenant C’est une réalité au quotidien. Je sais avec certitude que ma vieille nature a été crucifiée en Jésus- Christ. (Rom 6/ 6) .

    Plus tard, le Saint Esprit me confirma par les divers ministères de Son Eglise et par sa parole, qu’avec cette expérience, mort du vieil homme, je réalisais véritablement ma nouvelle naissance en Jésus-Christ, je recevais tout à fait l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité (Ep 4/ 24) Un nouvel homme dans lequel, je pouvais et je peux marcher tous les jours de ma vie sans péché, (sans désobéir au Saint Esprit) dans la sainteté. C’est le repos de nos œuvres cité dans Hébreux 4.

    J'ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vit, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui même pour moi.  (Galates 2 : 20) Ce verset est ma vie.

    Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection, non, je ne suis qu’une jeune pousse, mais une pousse parfaite, sainte, sans péché, ayant en elle tous les attributs de l’arbre, qui grandit chaque jour vers la perfection.

    Il a fait de moi un nouvel homme esprit âme et corps sanctifié, et il me conservera irrépréhensible.

    Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l'esprit, l'âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ Celui qui vous a appelés est fidèle, et c'est lui qui le fera. (1 Thess 5 : 23-24)


    Jacques Goillot


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